
Pourquoi je ne veux plus être en couple
Je ne veux plus être en couple, et c’est un choix. Ce n’est pas par dépit ou par manque de temps, comme on peut souvent l’entendre chez les mamans qui élèvent seules leurs enfants. C’est un vrai choix de vie, avec comme cadeau, ma liberté.
Une relation amoureuse… Pour quoi faire ?
Je ne veux plus être en couple car je suis arrivée à un point de mon existence où je me demande ce que pourrait m’apporter concrètement une relation amoureuse.
À quoi ça sert d’être en couple ?
Que pourrait m’apporter aujourd’hui dans ma vie le fait d’être en couple ?
Des sorties ? Des moments sympas ? Je n’en ai pas le temps… Et je peux bien les vivre par moi-même.
Une épaule sur laquelle compter ? De la tendresse ? Même cela, je n’en vois plus la valeur ajoutée. La vie m’a bien trop montré « qu’on ne peut compter que sur soi-même ».
Ou pire alors… Le poids du quotidien, les prises de tête, les engueulades, les bouderies…
Un passé marquant
J’ai conscience que j’ai été marquée par les épreuves que j’ai traversées. L’abandon enceinte, ma grossesse seule, m’occuper d’un bébé, de deux enfants seule… Mais également, tout ce que j’ai pu donner de moi-même aux autres depuis toujours. L’écoute, la compréhension, l’empathie, la présence, la bienveillance, la fidélité, la loyauté… Tout ceci que je n’ai jamais vraiment eu en retour.
Aujourd’hui, je trouve mon salue dans ma liberté, et dans le fait que j’accepte enfin de me donner à moi-même, et non plus aux autres.
Peut-être que cela évoluera, peut-être pas. Et c’est une ancienne dépendante affective qui vous parle.
La liberté comme priorité
Je ne veux plus être en couple car ma liberté est sans concessions.
La vie que je mène actuellement n’est pas facile : elle demande du courage au quotidien, de la force physique et mentale. Ce n’est pas simple d’assumer le rôle de plusieurs personnes quand on est seule…
Mais je suis libre et sereine dans ma tête. Et ça, ça n’a pas de prix.
Je ne connais plus les prises de tête du quotidien, les regards qui jugent mes choix ou ma manière de m’occuper de mes enfants.
Je décide de ce que je veux faire, tout le temps, que ce soit dans la vie de tous les jours ou pour mes vacances.

Je suis libre de disposer de mon temps
Il est vrai que mes enfants me prennent tout mon temps, qu’il ne resterait pas grand chose pour un homme.
Mais surtout, le peu de temps libre qu’il me reste, ces quelques minutes que je vole par-ci par-là, je me les réserve pour moi. Je les mets à profit pour des activités qui me nourrissent, comme écrire sur ce blog.
Je suis libre de décider de ma vie
Aujourd’hui, je suis libre de décider de ce que je veux faire de ma vie, de ce que je veux faire professionnellement. Je savoure cette liberté de ne plus devoir composer avec quelqu’un. De ne plus avoir le regard de quelqu’un qui pèse sur moi.
Et si je l’apprécie autant, c’est parce que la plupart de mes anciens partenaires se sont permis de vouloir orienter mes choix et celle que j’étais.
J’ai longtemps été bridée, camouflée sous les attentes de la société, de l’entourage, et celles de mon conjoint. Je ne me sentais pas le droit de décider de choses qui pouvaient impacter le foyer (même si c’était en bien).
Je me sentais prisonnière du regard de l’autre, du père de ma fille, mais aussi des partenaires qui ont suivi.
Je me suis débattue avec force pour sortir de là, pour prendre mon envol. J’y suis arrivée, et je ne peux plus revenir en arrière.
Je suis libre de disposer de mon corps
J’ai aussi repris possession de mon corps. J’ai le sentiment que, désormais, il m’appartient pleinement, et que plus personne à part moi-même n’a de droit dessus. C’est dire la pression que nous, les femmes, avons.
Je fais désormais ce que je veux de mon corps
Plus personne ne regarde comment je suis, comment je m’habille, comment je me coiffe, si je me maquille ou pas, si je m’épile… Plus personne pour dire « tu te négliges », pour avoir un avis sur chacune des parties de mon corps.
Plus personne n’a d’attente sur moi, qui pense que je le délaisse ou que je ne fais pas assez attention à lui… Alors que je suis déjà épuisée par mon rôle de maman et tout le reste.
Pour avoir lu des témoignages, je sais combien de femmes ont ce poids sur les épaules, à cause des attentes du partenaire, alors qu’elles en font déjà trop.

Je n’ai plus de pression intime
Je n’ai plus quelqu’un qui veut accéder à mon corps quand il en a envie, qui me presse, que ce soit directement ou indirectement.
Je n’ai plus la pression de reprendre une vie intime, la culpabilité de ne pas me donner à mon conjoint.
Mon corps a juste besoin qu’on le laisse tranquille. Il est pris par l’allaitement, et il est encore en train de se remettre de la grossesse et de l’accouchement. Être célibataire me permet de respecter cela.
Je suis libérée du poids de la contraception et du risque de grossesse
Je suis aussi libérée du risque de grossesse, du poids de la contraception, et ça c’est énorme.
Je n’ai plus peur à chaque cycle de tomber enceinte, de me demander si mes règles vont arriver ou non. Et après ce que j’ai vécu, c’est salvateur de ne plus avoir cette épée de Damoclès au dessus de la tête.
Mon corps est libéré des hormones de synthèse, des entraves, il est libre de vivre au naturel.
En conclusion, je ne veux plus être en couple pour être pleinement moi-même.
Aujourd’hui je me sens complète. J’accompagne mes enfants dans leur croissance et dans leur évolution.
Mais je pense également à moi-même et à mes passions. Je voyage en camping-car, je me suis renouvelée professionnellement grâce à ce blog… Je trouve un sens dans ce que je fais, et je le fais différemment désormais. En résumé, malgré toutes les difficultés, je me sens heureuse.
Et vous, comment vivez-vous votre célibat ? Est-ce une liberté assumée ou une souffrance ? Je vous attends par mail si vous avez envie de m’en parler !

